Mise en scène, Benjamin Lazar Arrangements et direction musicale, Florent Hubert et Paul Escobar Avec Judith ChemlaVoici une réinvention du chef-d’œuvre de Verdi (lui-même tiré du drame romantique La Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas) en un nouveau lyrisme, où la parole redevient chant.

Traviata – vous méritez un avenir meilleur : l’un des plus grands succès du théâtre musical de la dernière décennie, ou comment à partir du chef-d’œuvre de Verdi en imaginer un nouveau, tout aussi bouleversant. Un spectacle lyrique pionnier en son genre, où la musique et le théâtre fondent une alliance des plus intenses pour faire vivreet revivre Traviata. 1853 : Giuseppe Verdi marque l’histoire en créant un opéra au drame poignant, celui de la courti- sane Violetta Valéry, adulée, aimée, puis abandonnée, celui d’une combattante à laquelle la société ne laisse pas de place. Plus de 150 ans après la création de l’opéra, Violetta recouvre son souffle dans la proposition magistrale du metteur en scène Benjamin Lazar, grâce aussi à la présence extraordinaire de la comédienne Judith Chemla. Dans Traviata – vous méritez un avenir meilleur, acteurs-chanteurs-musiciens, actrices-chanteuses-musiciennes se retrouvent sur scène dans un virtuose métissage où la parole devient chant, le théâtre, musique, et où le drame se fait vie.

Mise en scène et adaptation, Édouard Signolet La Clef des champs

Dans le cadre bucolique du Jardin de l’Office de Tourisme, la Clef des champs propose un spectacle lyrique en plein air, articulant histoire contée, théâtre et chant d’après Le Songe d’une nuit d’été : quand le Shakespeare du rencontre le baroque, le rock et la musique pop. Nous voilà plongés au cœur de la comédie féérique de WilliamShakespeare Le Songe d’une nuit d’été : quatre jeunes y font l’expérience des péripéties et troubles amoureux, sur fond de querelles de divinités sylvestres. Il faudra toute la malice du lutin Puck pour que triomphe la passion véritable, qui respecte la liberté de l’autre. Au gré des arrangements musicaux de Mélie Fraisse, les grands airsbaroques, les chansons d’Elton John, d’ABBA et de Queen dessinent un univers sonore kaléidoscopique, à l’image de la magie du texte shakespearien. Un spectacle pour toutes et tous, empli de poésie et de légèreté !

Adaptation, Clément Darlu Direction musicale, Romain Louveau
Ensemble Miroirs Étendus et avec Esmée Planchon

Du Roman de Renart au film Fantastique Mr Fox, cet animal vif, intelligent et malicieux qu’est le renard n’a cessé de fasciner, et d’inspirer. Cette fois, il s’agit de l’histoire émouvante d’une renarde, avec ses joies et ses drames, sorte de fable animalière pour la liberté liant drame et merveilleux, légèreté et tristesse. La PetiteRenarde rusée est aussi une allégorie de la vie humaine, sur la puissance du bonheur et sa fragilité, et un hymne célébrant la beauté de la nature et de l’amour, sans édulcorer la violence du réel. Pour écrire La Petite Renarde rusée, Janáček s’empare d’une célèbre bande dessinée de son époque et crée en 1924 un opéra à la musique aussi colorée et imagée que sa source. Une partition pleine de poésie et de lyrisme adaptée par le compo- siteur Clément Darlu pour cinq instrumentistes de l’Ensemble Miroirs Étendus, une conteuse et quelques accessoires lumineux et scénique : un spectacle pour toute la famille !

Arrangement des pièces de Grieg, Arthur Lavandier Direction musicale, Fiona Monbet
Ensemble Miroirs Étendus et avec Floriane Hasler

Concert hommage aux compositeurs scandinaves ! Avec le concerto Graal Théâtre, de la finlandaise Kaija Saariaho, une relecture des légendes du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde. Pour accompagner cette pièce majeure du répertoire contemporain, Miroirs Etendus propose également une réécriture de Peer Gynt et de Sechs Lieder d’Edvard Grieg.

Le grand concert lyrique de cette édition invite à un voyage scandinave, entre conte populaire et légende chevaleresque, aux côtés de deux artistes parmi les plus célébrés de leur époque : le norvégien Edvard Grieg et la finlandaise Kaija Saariaho. L’ensemble Miroirs Étendus rend hommage à Kaija Saariaho, créatrice lumi- neuse disparue en 2023, en redonnant son concerto pour violon Graal Théâtre, partition majeure du répertoire d’aujourd’hui, qui faitdialoguer le sacré de la quête du Graal et le profane du monde terrestre. Une tension entre deux pôles – la quête de sens et la trivialedureté de la vie – que l’on retrouve au cœur du Peer Gynt d’Edvard Grieg et de ses « Six chansons ». Celles-ci seront inter- prétées parFloriane Hasler, étoile montante de la scène lyrique européenne, nommée aux Victoires de la musique classique 2025. Grieg et Saariaho,comme les deux pages d’une plongée dans la musique scandinave, et d’un même poème sur la vie humaine.

Compagnie Carabosse
Organistes, Sophie Réteaux et Didier Hennuyer

La compagnie Carabosse est connue dans le monde entier pour ses installations de feu de grande ampleur dans l’espace public. Avec leurs torches géantes, leurs forges rougeoyantes et leurs machineries battantes, les poètes-artisans qui l’animent créent des voyages féériques qui font voir la ville sous un autre jour, dans lanuit, grâce à la magie du feu. Pour la seconde édition de la Biennale Là Haut, la compagnie Carabosse fait étape à Saint- Omer où elle s’empare du Jardin de l’Office de Tourisme pour le faire chanter par le feu. Juste à côté, la nuit vibre grâce aux organistes Sophie Réteaux et Didier Hennuyer, qui s’emparent de l’instrumentunique dont dispose Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer. Rendez-vous à partir de 21h30 sur la Place Victor Hugo pour l’allumage, et une soirée magique.

Mise en scène et adaptation, Édouard Signolet Arrangements musicaux, Ludovic Leleu
La Clef des champs

Hamlet revisité dans un opéra mêlant des musiques baroques de Purcell à Haendel et des chansons des Rolling Stones, de Lady Gaga et des Beatles. « Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark. » Alors que son père, le roi du Danemark, est mort, Hamlet apprend, par une apparition fantomatique du défunt souverain, lecrime qui l’a tué et le nom de l’assassin : Claudius, l’oncle d’Hamlet. Le fils voudra venger le père et entraînera tout le Danemark dans une terrible tragédie. La Clef des chants adapte ici la saisissante histoire d’Hamlet de William Shakespeare en un opéra-cabaret tragico-burlesque, où les répertoires baroque, rock et pop se mêlent et se répondent. Une plongée enivrante dans cette saga familiale, où s’unissent une guitare électrique, des clarinettes, des percussions et du chant. Un voyage à bord d’un orchestre ambulant, où musique et théâtre ne font qu’un, pour suivre les incroyables péripéties du royaume du Danemark.

Direction musicale, Pauline Buet et David Violi Ensemble I Giardini et avec Fiona McGown

Pour ce concert organisé dans l’écrin du foyer de l’Opéra de Lille, la Biennale Là Haut invite à découvrir la musique de trois compositrices liées par une communauté de création, dont les pièces se font écho par les filiations et les métissages qu’elles des- sinnent. Au programme : Amy Beach, Caroline Shaw, et Joséphine Stephenson. La première, Amy Beach, s’est affirmée comme une personnalité majeure de la première moitié du siècle dernier : son esthétique, à la jonction des écritures européennes et d’un son « américain », s’ouvre au jazz et aux influences amérindiennes. La deuxième, Caroline Shaw, est aujourd’hui célébrée des deux côtés de l’Atlantique. Elle plonge ici dans ses souvenirs musicaux pour « un voyage sur des chemins familiers qui promet toujours plus à découvrir ». La troisième, Joséphine Stephenson, fait revivre l’esprit de deux poétesses franco-britanniques en abordant cette même thématique de la mémoire, individuelle et collective. Un concert emmené par Fiona McGown et l’Ensemble I Giardini, virtuose averti de ces répertoires et dédicataire de deux de ces œuvres.

Direction musicale, Romain Louveau
Ensemble Miroirs Étendus et avec Agathe Peyrat

L’Ensemble Miroirs Étendus rend hommage à la folk musique dans une rencontre comme lui seul en a le secret. 1963 et 1964 : à quelques mois d’intervalles, Lu ciano Berio et Bob Dylan atteignent chacun leur sommet dans l’art de la chanson. Berio, pionnier de la musique dont on fête en 2025 le centenaire, se lance dans l’écriture de ses Folk Songs, hommage à la chanteuse américaine Cathy Berberian, reprenant deux chansons américaines rendues célèbres par Joan Baez et Nina Simone : « Black Is The Colour of My True Love’s Hair » et « I Wonder as I Wander ». S’inspirant comme Berio de chansons collectées au début du XXe siècle dans les montagnes d’Amérique du Nord, Dylan s’impose comme l’une des grandes voix de la folk avec l’album The Freewheelin qui donnera le titre légendaire « Blowin in’ the wind ». Un concert qui croise les répertoires, les styles, les esthétiques, entre deux mondes.

En partenariat avec lille3000 Direction musicale, Raphaël Merlin Orchestre Les Forces Majeures

Temps fort de la Biennale Là Haut, l’arrivée de l’orchestre Les Forces Majeures qui termine son Paris-Roubaix cyclo-symphonique par une série de concerts à Tourcoing, et une ultime ballade musicale à vélo dans Roubaix. Plus d’un mois après leur départ de Paris, les musiciens intrépides vous invitent le 7 juin au Jardin Botanique pour quatre concerts entre les arbres et quelques surprises dans le cadre de « Tourcoing se met au vert ». Le 8 juin, la joyeuse bande de cyclo-musiciens vous donne rendez-vous à la Condition Publique pour la dernière étape de leur Paris-Roubaix, en musique bien sûr, jusqu’au vélodrome qui accueille chaque année l’arrivée. Dans l’après-midi, rejoignez les pourune série de concerts et activités marquant la fin de leur périple dans une ambiance de fête à la Condition Publique. Des évènements entièrement gratuits pour le plaisir des amoureux de musique, et de vélo !

Direction artistique, mise en scène, Alain Platel Direction musicale, Fabrizio Cassol

Quand le répertoire baroque européen rencontre la musique de Kinshasa. Après son immense succès en 2014 et sa tournée internationale, le spectacle culte Coup fatal revoit le jour avec une nouvelle équipe : un spectacle électrique conçu par deux grandes figures de la création européenne qui illumine comme uncoup de foudre. Monteverdi, Bach et Haendel y côtoient du rock, du jazz et des musiques traditionnelles congolaises, dans une joyeuse et fantasque alchimie. Sur scène, les interprètes chantent, dansent, jouent, en « virtuoses inspirés de ce spectacle total », défi à la guerre et hymne à la paix par la mise en commun des arts.

« Coup fatal est avant tout un concert conçu au fil d’allers-retours, de rencontres et de croisements. C’est aussi l’expression d’une joie qui nargue la mort et la violence, d’une joie, surgissant à l’intersection de la révélation et de la fatalité, qu’Alain Platel avait à cœur de partager ». Une énergie, une détermination et une générosité communicatives !

Composition, piano et chant, Bachar Mar-Khalifé

Musicien éclectique et prolifique, Bachar Mar-Khalifé révèle dans un concert son dernier album : Postludes. Portrait d’un homme engagé qui, par son art, transcende les frontières. Après un in- terlude de deux ans, Bachar Mar-Khalifé sort, sans crier gare, un album baptisé Postludes. Adepte des rencontres d’esthétiques et de styles, il yfait se côtoyer des pièces classiques pour piano solo, en résonance avec ses débuts artistiques, mais aussi des chansons américaines et françaises ainsi que des chants du Moyen-Orient. Les pièces de Frédéric Chopin, dont six préludes sont au pro- gramme, résonnent ainsi avec les mélodies noires de Nirvana et les « paradis perdus » de Christophe, comme les répertoires de son Liban meurtri ou de Palestine. Sous les doigts de Bachar Mar-Khalifé, en compagnie de ses propres compositions, cette diversité prend forme et fait collectif. Un choix de musiques qui a tout d’un manifeste, pour marquer le souhait de l’artiste de nous raconter sans frontières, de nousimaginer à l’écoute et en dialogue. Le tout sublimé par son interprétation qui est habitée, plus que jamais, par un désir profond de vérité.