LE CONCERT SECRET DES DAMES DE FERRARE
Rejoignez les quelques privilégiés qui ont pu apprécier la maîtrise parfaite de cet ensemble secret. Le mystère règne sur ce trio de dames constitué par le Duc de Ferrare pour son épouse mélomane dont il a interdit toute publication des pièces de musique.
Julie, Ana et Camille se rencontrent lors de leurs études de chant à la HEM de Genève. Toutes trois sont passionnées de musique ancienne et plus particulièrement baroque. Elles construisent ensemble plusieurs programmes à voix égales leur permettant d’allier leurs trois voix de soprano, assumant tour à tour les différentes tessitures en solo, duo outrio.
Pour ce concert, elles abordent le répertoire des madrigaux écrits pour les Tre Donne de Ferrare qui ont impressionné tous les visiteurs de cette cour par la beauté de leurs voix, leur virtuosité et l’émotion qui les animaient. Le programme est consacré essentiellement aux œuvres écrites pour elles par Luzzasco Luzzaschi, le compositeur de la courd’Este.
Luzzasco LUZZASCHI (1545-1607)
Non sa che sia dolore / Deh vieni ormai / Cor mio / T’amo mia vita / O dolcezze amarissime / Stral pugente / Aura soave / Troppo ben può / Primavera / Io mi son giovi- netta / Occhi del pianto mio
Claudio MONTEVERDI (1567-1643)
Come dolce hoggi l’auretta
Luca MARENZIO (1553-1599)
Belle ne fe natura
Francesca CACCINI (1587-1641)
Le tre sirene / Le 3 Damigelle / Coro delle piante incantate
La Néréide
Julie Roset, Camille Allérat, Ana Vieira Leite
Yoann Moulin clavecin et orgue
Gabriel Rignol théorbe et luth
Manon Papasergio viole de gambe et harpe
Visuel : © Jean-Baptiste Millot
Production de la Philharmonie Luxembourg
Représentation :
TOURCOING, Conservatoire Auditorium Albert Roussel
dimanche 02 février 2025 – 15h30
TARIF C
TP 15€ / TR 13€ / – 28 ans 10€ / – 18 ans 6€
Durée : env. 1h15
La presse en parle
Les trois sopranos de La Néréide montrent, quant à elles, une expertise impressionnante. Intervenant en imitation ou s’échangeant leur place dans la polyphonie, elles prennent l’auditoire dans les fils de leurs mélodies, les déesses marines (les Néréides) se transformant alors en sirènes enchanteresses. Les textes et les « affetti » s’y rapportant sont soigneusement interprétés et les voix s’étirent dans une émission droite mais néanmoins souple et délicate. Elles ornent leur chant dans une aisance remarquée et côtoient les cimes dans la pièce a cappella de Marenzio (Belle ne fe’ natura) dans un équilibre et une justesse impeccable. (Olyrix, 05/05/2024, par Frédérique Epin)
La Néréide s’y distingue par les timbres harmonieux, chaleureux et parés d’un délicat vibrato, de ses trois chanteuses. Aux douze pièces du recueil, le jeune ensemble joint trois extraits La liberazione di Ruggiero de Francesca Caccini et deux madrigaux (Marenzio, Monteverdi) pour trois sopranos et basse continue. Sa lecture, toute d’équilibre, de finesse et de précision jusque dans les surabondants passaggi et ornements. (DIAPASON / coco. 2023)